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 Vins du « nouveau monde »

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schyriu




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MessageSujet: Vins du « nouveau monde »   Vins du « nouveau monde » Icon_minitimeSam 20 Fév - 13:04

Les vins du "nouveau monde" représentent une catégorie trop variée
et hétérogène pour les classer dans une seule catégorie. La production
de vin à base de raisin est une activité ancienne dans plusieurs
anciennes colonies de pays occidentaux (Espagne, France, Empire
britannique), comme le Mexique, les États-Unis, l'Argentine, l'Afrique
du Sud ou l'Australie. Les premières expériences viticoles et vinicoles
remontent souvent à plus de deux cent ans. Depuis les années 50,
d'énormes progrès ont été réalisés dans de nombreux domaines et
entreprises du «nouveau monde», notamment en Californie, au Chili et en
Australie. Certains domaines se tournent vers la qualité, les faibles
rendements, un usage plus important du potentiel de chaque terroir....
Les producteurs, négociants et agents commerciaux californiens
donnent naissance entre les années 1950 et les années 1970 à la
catégorie des "vins de cépage". L'historien et sociologue Julien Lefour
a étudié ce changement économique et culturel, les résultats ont été
publiés dans un article universitaire[7].
D'autres spécialistes du vin comme le géographe Jean-Robert Pitte, la
sociologue Marie-France Garcia-Parpet, les critiques et journalistes
anglais Hugh Johnson, Jancis Robinson, David Cobbold, étudient depuis
longtemps ce changement et ses conséquences économiques, culturels ou
gustatifs.
Ces vins paraissent nouveaux aux consommateurs français, dont le
marché a tardé à s'ouvrir, mais ne le sont pas pour ceux du reste du
monde. Les vins du Chili, d'Argentine et d'Afrique du Sud étaient
consommés dans de nombreux pays du continent européen depuis très
longtemps, notamment en Suisse ou au Royaume-Uni.
Autrefois, en France, le vin acquérait en général sa personnalité de par les cépages
utilisés, de par les terroirs sur lesquels les vignes poussaient, de
par les microclimats dont ils profitaient, de par le savoir-faire du
vigneron qui le cultivait, le vinifiait et l'élevait, et même de la
qualité de la cave ou celle des tonneaux de chêne.
Entre le XVIII et le milieu du XXe siècle, le vin est l'objet de
nombreuses fraudes et trafics. Plus tardivement que la bière
(1780-1880), il devient aussi une boisson industrielle, obéissant à des
processus techniques, scientifiques et économiques rationalisés et
contrôlés. Les volumes de production sont augmentés, notamment dans le
Sud-Est de la France, en Espagne, en Italie et en Algérie, afin de
satisfaire les besoins de la population européenne des années 50 aux
années 1970. A partir des années 1980, des crises de surproduction se
multiplient, mettant en danger la stabilité de la viticulture
européenne, surtout française, mal organisée, mal adaptée, voire
passéiste, par rapport aux viticultures dynamiques des nouveaux pays
producteurs (Californie, Australie, Chili), tournées plutôt vers leurs
marchés intérieurs (Californie, Argentine) ou plutôt vers l'exportation
(Chili, Australie)[8].
Aujourd'hui, le vin en s'ouvre de nouveaux territoires à travers le
monde et conquiert de nouveaux consommateurs (Japon, Chine, Inde,
Russie, Pologne, Brésil, Vénézuela...). Pour plaire et rassurer, une
partie de ces nouveaux vins doivent être, quelle que soit la bouteille,
identiques d'apparence et de goût, être reconnus et surtout ne pas
créer de surprise aux consommateurs [réf. nécessaire]. Les vignerons qui suivent cette logique cherchent à obtenir un produit standardisé [réf. nécessaire] dans lequel tous les composants se fondent dans un goût
plaisant et neutre. La mode étant au goût de bois neuf, certains vont
même jusqu'à rajouter des copeaux de chêne dans leur cuves. André
Tchernia, en tant qu'historien du vin et des différentes façon dont il
a été vinifié à travers les âges, souligne :
« D'ailleurs, les vins actuels - quoique on le dise rarement sous
cette forme - sont pour la plupart aromatisés au bois de chêne grâce à
leur séjour en tonneaux. Certains vignerons se sont même mis, depuis
quelques temps à y faire tremper des copeaux de bois afin d'accélérer
le processus et cette pratique touve des défenseurs[9]. »

De plus tous les vins d'une même appellation sont vinifiés ensemble.
Les caractères particuliers doivent être cassés et les différences
abolies pour que le vin corresponde au goût défini à l'avance. On passe
alors d'une identité de terroir
à une identité collective, et pour simplifier le processus, le nouveau
vin n'est souvent produit, dans un premier temps, qu'avec un seul cépage[réf. nécessaire].
Ceci n'empêche pas certains vins du monde d'être d'excellente qualité,
qualité qui n'a fait que croître ces dernières années, et certains vins
du monde peuvent réellement refléter un terroir, comme les syrahs
australiens de la Barossa Valley ou les malbecs argentins. Mais la plus
importante réaction à cette uniformisation vient des États-Unis où
d'importantes wineries ont redécouvert l'importance du terroir et vinifie en assemblage syrah, mourvèdre, grenache et zinfandel.
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